Entreprises! Vous avez probablement entendu parler du changement que Google apporte à sa plateforme de placement d’annonces, modifiant son concept de 2e enchère pour adopter la 1ère enchère comme les plateformes concurrentielles.
Or, comme Google a dernièrement apporté plusieurs modifications à ses plateformes publicitaires, il aurait été fort probable que la nouvelle appellation englobe justement les plateformes que j’utilise et un changement de modèle d’affaires aurait eu un impact majeur s’il devait s’appliquer à mes clients.
Après plusieurs recherches, j’ai finalement sorti le plus important: cette modification majeure ne s’applique qu’aux enchères sur Google Ad Manager (« DoubleClick for Publishers » et « DoubleClick Ad Exchange ») et ne concerne qu’une infime partie de leurs clients: très peu d’éditeurs numériques peut obtenir de compte Google Ad Manager comme la plateforme est typiquement limitée aux sites Web majeurs de diffusion de l’information comme le New York Times!
Si vous êtes tout de même curieux, d’ici la fin de 2019, Google Ad Manager change sa manière de faire des enchères. Alors qu’auparavant le prix du clic était établi à 0,01$ de plus que la bid juste en dessous, les comptes majeurs sont dorénavant facturés au prix de l’enchère qu’ils ont effectivement proposé (bid).
Ainsi, un annonceur remportant la mise à 7$ CPM (coût par mille -1000- impressions) paiera 7$ moins les frais. Cette façon de comptabiliser permet à l’annonceur de connaître en toute transparence les frais gardés par la plateforme web (le magazine). Ça permet surtout au logiciel Google Ad Manager de concurrencer pour le même espace publicitaire avec ses propres compétiteurs, tous déjà basés sur la 1ère enchère.
En mots clairs, il faut comprendre que les journaux majeurs ont beaucoup de demande pour leurs espaces publicitaires et plusieurs plateformes de gestion de publicités concurrençaient Google pour obtenir la vitrine pour leurs clients. Pour cette raison, une même annonce devait en fait passer à travers plusieurs enchères avant de statuer de sa position. Avec l’ancien modèle, la mise la plus élevée ne remportait pas nécessairement la meilleure place en participant à la première plutôt qu’à la dernière.
L’exemple donné, un client sur Google avec un bid de 7$ et dont l’enchère la plus près serait de 3$, finirait par offrir officiellement 3,01$ comme ils étaient sous le modèle de la 2e enchère. Parce que ce bid de 3,01$ est ensuite opposé à une autre plateforme sous le modèle de la 1ère enchère, une entreprise dont l’enchère la plus élevée serait de 4$ se verrait octroyer l’espace publicitaire à 4$.
Dans le futur, les 3 enchères se concurrenceront sur la même base, permettant à l’enchère la plus élevée de gagner effectivement l’espace.
La modification signifie également que Google n’aura plus droit à l’option « Last Look » qui donnait aux clients importants de Google la possibilité de payer une surenchère de 0,01$ pour remporter l’espace publicitaire.
Google n’abandonne pas le concept de 2e enchère pour le reste de ses plateformes dont il contrôle l’ensemble des entrants publicitaires comme YouTube, les résultats de recherche commandités Google Ads (anciennement appelé Google Adwords) et AdSense.
Ouf!
L’engouement pour les réseaux sociaux est indéniable: les gens suivent les marques parce qu’ils veulent recevoir leurs dernières nouvelles et connaître les promotions en cours.
Quoique leur importance relative soit propre à votre entreprise, les différentes plateformes sont des composantes à considérer dans le marketing moderne.
Plusieurs entreprises gèrent leurs réseaux sociaux en publiant la même information sur l’ensemble de ses plateformes alors que le message gagnerait à adopter une approche distincte selon le moyen utilisé. Pour illustrer cette différence, rien de mieux que l’exemple classique du café!
En résumé, on verra:
Facebook est souvent la porte d’entrée des entrepreneurs dans le monde des réseaux sociaux. Or, Facebook a changé ses règles déterminant ce qui est affiché sur le mur de vos abonnés. Priorisant dorénavant le contenu des gens avec qui ils ont des connexions d’amitié, Facebook veut amener les entreprises à payer leur visibilité… d’où l’importance croissante d’apprendre à utiliser le module publicitaire de Facebook comme composante essentielle dans la gestion de communauté.
Peu importe votre mix marketing, la recette est simple mais exige une bonne discipline de travail: adressez-vous à votre client idéal (votre principal persona) et conservez un ratio 80:20, soit 20% en publicité directe sur les produits et 80% en information d’intérêt connexe. N’hésitez donc pas à explorer les possibilités d’une promotion croisée avec des entreprises complémentaires visant la même clientèle. Chacun profitera du réseau de l’autre pour une publicité dont les frais auront pu être partagés. Des idées autour de vous? Osez donc.
Vous sentez-vous épié(e) sur le web?
Vous êtes sur Internet à la recherche d’un produit ou d’un service. Vous cliquez sur un résultat de recherche qui vous amène sur un site Web que vous quittez éventuellement sans acheter. Quelques minutes plus tard, vous réalisez que de nombreuses publicités que vous apercevez sur les autres sites sont intimement liées à votre recherche précédente. Il ne s’agit pas de magie, vous n’êtes pas personnellement suivi… c’est le pouvoir du remarketing.
Le principe est simple. Qu’il soit déclenché par la visite d’un site Web ou la recherche d’un mot-clé sur un moteur de recherches, un cookie étiquette le navigateur utilisé (tel que chrome ou explorer). Celui-ci se met ensuite à générer une publicité dans les espaces dédiés à cet effet sur les blogues et magazines visités par la suite.
Quoique les études démontrent que plus de la moitié des internautes en sont plus ou moins importunés, la pratique est de plus en plus populaire et pour cause: si le taux de clic sur une publicité est d’environ 0,07%, la même moyenne se situe aux alentours de 0.7% lorsqu’il s’agit de remarketing. De plus, on rapporte que l’internaute ciblé par remarketing a 70% plus de chance d’acheter.
Pour l’entreprise, le remarketing offre une visibilité inégalée. Il est possible (et recommandé) de planifier le remarketing comme une campagne publicitaire qui s’échelonne dans le temps.
Ainsi, vous pouvez cibler les internautes qui ont ajouté des articles à leur panier mais qui n’ont pas confirmé la transaction. Que ce soit sous forme d’annonces textuelles, illustrées ou de vidéos, vous pouvez ensuite afficher précisément les produits ou les services consultés sur votre site Web.
Vous souvenez-vous du temps où on ne cliquait pas sur les annonces des moteurs de recherche de peur qu’ils nous amènent sur des sites indésirables? Il est fort à parier qu’à l’instar des autres publicités sur Internet, le grand public finira par faire confiance aux annonces de remarketing.
Ceci dit, le remarketing sollicite l’internaute qui a soulevé le moindre intérêt pour votre offre et c’est pour cette raison qu’il a tant de succès. Imaginez les retombées d’un internaute qui sollicite lui-même vos publicités.
Les principes de base sont les suivants: l’entreprise paie chaque clic sur son annonce, et le coût de ce clic dépend de la qualité de l’annonce et du montant misé.
Or, le montant à payer pour chaque clic relève autant du génie que d’une profession de foi. Anticipant la grande popularité du système, Google utilise un système d’enchère secrète pour prioriser les annonces qui apparaîtront dans la page des résultats de recherche et déterminer le coût pour chaque clic obtenu.
FACTEUR UN: VOTRE MISE (BID)
Dans une enchère traditionnelle, la mise la plus élevée serait celle payée par l’entrepreneur qui se retrouverait en première position. Google utilise plutôt une variation qu’il appelle « l’enchère du deuxième prix », où l’annonceur n’a pas à payer le prix auquel il soumet mais bien 1 sou de plus que la proposition la plus près, lui assurant ainsi de ne pas payer plus que ce qui est strictement nécessaire pour devancer la compétition.
FACTEUR DEUX: LA QUALITÉ DE VOTRE ANNONCE
Quant au positionnement de l’annonce, un autre facteur est pris en considération par Google: la qualité de l’annonce. Celle-ci est calculée selon un algorithme qui inclut le taux de clic prévu, l’acuité de la page vers laquelle le clic est dirigé (la landing page) et la pertinence de l’annonce en tant que telle. Finalement, le format ajoute également de la valeur à une annonce en la présentant d’une façon mieux organisée, isolant par exemple le numéro de téléphone, les pages-clés du site Web, etc.
Si vous cherchiez une réponse plus pratique, sachez simplement que le coût moyen d’un clic sur une annonce est de 1 à 2$ dans le réseau de recherche alors qu’il en coûte moins d’un dollar par clic sur les annonces visuelles publiées à travers Adsense (bannières dans les magasines web et les blogues).
Le logiciel Google Adwords gérant les campagnes marketing est gratuit. Il peut être tout aussi gratuitement automatisé pour optimiser à votre guise soit le nombre de clic obtenu, soit les revenus dégagés. Pour vous assurer de payer seulement les frais liés aux clics obtenus, exigez de payer directement à Google vos publicités.
Ceci dit, le véritable enjeu pour diminuer les coûts de votre publicité sur Google réside dans l’amélioration de l’annonce, la landing page et l’emploi des statistiques observées autour des mots-clés utilisés à venir jusqu’à présent pour n’en garder que les meilleurs. Pour améliorer le positionnement de votre annonce… il n’y a qu’une façon: augmenter la mise!
En gérant vous-même vos annonces sur Google, vous pourrez l’optimiser et bénéficier des meilleures pratiques de remarketing sans frais additionnels et ainsi passer pour une entreprise aux budgets publicitaires de la taille des grandes entreprises modernes. Dans une prochaine chronique, je vous entretiendrai sur cette nouvelle vague de publicité qui remporte tant de succès. De plus, les annonces Adwords contribuent à votre positionnement organique: les mots que vous choisissez pour faire paraître votre annonce et la façon dont les gens réagissent sur votre site (faible taux de rebond) envoie un signal clair à Google quant à la pertinence de votre site pour ces mots et votre position organique est d’autant améliorée.
Faîtes l’exercice un mois de mettre votre investissement marketing en annonces Google plutôt qu’en répertoires populaires, par exemple, et vous serez vite convaincu d’avoir fait le meilleur « move » au monde. …Pour autant que vous ayez un site Web vers lequel orienter les clics sur votre annonce et que votre site Web soit bâti pour être efficace.